Les évènements climatiques et météorologiques sont des facteurs importants qui peuvent baisser le rendement d’un terrain agricole. En France la sécheresse par exemple occasionne une baisse de production qui peut aller jusqu’à 7.3%. Parmi les plants les plus touchés, il y a les céréales, mais les fruits et légumes ne sont pas pour autant épargnés.

Pour prévenir les dégâts occasionnés par le climat, le recours à la météo agricole est aujourd’hui plus que capital. En plus de prévenir les risques climatiques, les données fournies peuvent également faciliter la prise de décision des agriculteurs (semences, traitements, irrigation…).

Météo agricole : comment ça marche ?

Contrairement aux prévisions classiques, la météo agricole est bien plus spécifique. En effet, en plus de fournir des données très détaillées (précipitation, température, humidité relative…), on peut demander une prévision sur une région données (météo agricole à Baud, à Nantes, à Angers, à Nice, à Bordeaux…).

Afin de pouvoir proposer des prévisions détaillées, les fournisseurs de météo agricole font recours à différentes méthodes. Avant tout, ils se focalisent sur les données fournies par les satellites et les différents réseaux de station météo d’une région bien précise. Les données satellites et celles des capteurs terrestres et ballon météo sont ensuite compilées. Après cette étape, ils fournissent en temps réel ces informations aux agriculteurs.

En dehors des prévisions toutes les heures, la météo agricole propose également une modélisation météorologique. Grâce à ce concept, on peut alors facilement connaitre le temps qu’il va faire dans les 10 à 15 prochains jours.  

Les indicateurs les plus importants dans la météo agricole

Pour augmenter le rendement agricole et minimiser les risques de dégâts causés par le climat, de nombreux indicateurs sont prit en compte. Contrairement à la météo classique, les données analysées sont quasiment similaires à une météo aéronautique.

• La précipitation : avec la météo agricole, on peut savoir très précisément s’il va pleuvoir ou neiger dans les prochaines heures et minutes. Après, elle peut aussi annoncer si la précipitation va s’accompagner de vent et de grêle. Aussi, pour mieux planifier l’irrigation du sol, via la modélisation météo, il est possible pour un agriculteur de connaitre le taux de précipitation sur les 10 jours à venir.
• La température : la récolte comme la semence peut grandement dépendre de la température ambiante. En étant en connaissance de cette information donc, l’agriculteur peut plus facilement prendre la bonne décision.
• L’humidité relative : quand il y a trop de vapeur d’eau présente dans l’air, cela peut impacter sur les plantes. De ce fait, l’agriculteur peut bénéficier d’une marge de manœuvre pour préserver ses plants de la maladie et de l’invasion des nuisibles.
• La vitesse et direction du vent : non négligeable, à tout moment, un exploitant agricole devrait connaitre ces informations clés. Dans le cas échéant, il serait impossible de mesurer l’aération de la culture et la dispersion des pollens.
• L’ensoleillement : pour assurer la photosynthèse des plantes, il faut du soleil. A partir de cet indicateur donc, on peut facilement prendre des mesures si le taux d’ensoleillement est anormalement en baisse. A part cela, c’est aussi une donnée capitale pour les exploitants agricoles qui utilisent l’énergie solaire pour alimenter leurs serres.
• L’évapotranspiration : grâce aux capteurs connectés des stations météo environnante, il est aussi possible de connaitre l’évapotranspiration approximative des plantes. Non négligeable, la connaissance de cette information permet de gérer et planifier l’irrigation du sol.